Des pages monumentales (4/5m) retranscrivent une nouvelle de L. Montanari. Comme un immence livre ouvert qui s' effeuille. Les matières el peintures sont inclusent entre deux fines feuilles de plastiques comme en hivernation. Les traces d' une mémoire enfouie. La sémentiquedes mots devient graphismeabtraits mélés à des matières qui retissent d' autres liens. Un "braille" sensible, sans code, universel.
L' association d' éléments 2D forme une sculpture en 3D légère et vaporeuse (peut-être la différence entre une feuille et un livre en tant qu' objet). Des matières créées, organiques sont suspendues entre deux plaques de plexiglass elles-même thermoformées et travaillées de façon à venir s' intégrer à l' intérieur de ce volume. Dans la tranche , la totalité des couches se succèdent; mais de face, d'un coté comme de l' autre, on aperçoit les supports, les uns derrière les autres, par des petits trous. Les surfaces se composent ensemble et recto/verso.
Etendards (150/40) en suspension.
Conception de la matière et de la couleur dans un même temps. Réel recto/verso qui joue la composition à l' endroit et à l' envers. La couleur faisant partie du support, elle diffuse la lumière d' une façon plus vivante, comme en pleine croissance.
Plusieurs éléments recomposent l' oeuvre. Morcellement du support qui décompose la phrase et la pensée. La confusion est accentuée par un double support créant des jeux de transparence et de superposition.
Des bustes en papiers translucides, manuscrits sont suspendus tels des enveloppes charnelles.Les orifices créés par l' absence des membres laissent apparaître d' autres textes cachés à l' intérieur: sentiments intériorisésou envers du décors.
Dérivation des polyptiques en une longue fresque (12 mètres).
140 tableaux, numérotés de 000 à 100, représentent un individu, une identité ou une période et dans leur évolution une critique de la nature humaine ou l' évolution de l' humanité. Tous sont suspendus (à une structure métallique) formant un electroencéphalogramme pixélisé. Au commencement, les manuscrits suivent les lignes du papier, le plexi (fixé à 5 cm du support)se compose. Les techniques évoluent, l' écriture s' emballent, les crises et passions s' accumulent pour atteindre un chaos. Une rupture brutal , à la fin , amène une renaissance blanche et pure, légère et volatile.
Peintures et manuscrits viennent saturer ou suivre les lignes des dessins originaux de foulards: utilisation ou destructuration du dessin textile pour une variation de l' utilisation de notre langage Le délavé ou la saturation des couleurs est utilisé comme des chemins pour les mots. Une expression délicate est opposée à un graphisme plus violent au verso. Une fois de plus ce n' est pas la lisibilité qui prime mais le graphisme sensible. Un chassis en métal renforce par sa différence l' aspect fragile de cette suspension.
Décomposition de vêtements comme des pixels.
Installation de toiles carrées qui recompose la forme d' un corps ou l' une de ses parties.Les tissus jouent avec du papier millimétré manuscrit représantant par déduction la peau: des tatouages ou des sentiments trop intenses qui transperceraient une enveloppe protectrice.
Institut Goethe Santiago du Chili
Chronique et interprétation des informations ou manipulations de la presse lors des élections présidentielles 2002 : "Informatons" est une série de 30 oeuvres de 50/50cm, techniques mixtes, où une typographie mécanique se laisse envahir par une libre pensée revendicative.
Matraquage, superposition d' informations altère le sens de celles-ci.